
Maison miroir : ce que votre intérieur dit de vous
Il y a des modèles qui bousculent, qui donnent du sens à ce que l’on vit.
Celui que je souhaite vous partager aujourd’hui fait partie de ceux-là.
Dans ce nouvel article, je vous invite à poser un autre regard sur votre maison, à regarder à travers les yeux d’une personne que j’admire beaucoup : Élodie Wery, ma formatrice.
✨ Votre maison est comme votre corps. Elle vous parle, elle vous envoie des messages. Elle vous montre ce qui, en vous, a besoin d’attention, de soin, de réparation.
Et si le bazar n’était pas juste du bazar ?
Et si votre salon encombré, votre salle de bain délaissée, votre grenier saturé étaient les messagers de votre âme ?
Mon corps, ma maison
Ce modèle, qu’Élodie appelle « Mon corps, ma maison », propose une métaphore puissante : considérer votre maison comme un organisme vivant, un prolongement de vous-même.
Chaque pièce aurait une fonction précise, un rôle symbolique, une émotion associée :
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Le grenier serait la tête : les symptômes liés à son encombrement peuvent se manifester sous forme de maux de tête, de troubles du sommeil, ou encore d’une difficulté à vivre pleinement dans le présent.
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Les pièces de vie (salon, cuisine) représenteraient le cœur : ce sont des espaces où se matérialise l’aspect social de votre vie. On y reçoit des amis, on y partage des moments en famille. Si elles sont vides ou surchargées, cela peut témoigner de tensions relationnelles, de difficultés à communiquer, voire d’un sentiment de solitude.
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La chambre et la salle de bain sont liées au soin que vous vous portez, à votre estime. Lorsqu’elles sont négligées, elles peuvent trahir un manque de douceur envers vous-même, un jugement inconscient sur la valeur que vous vous accordez.
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La cave et le garage sont les jambes de votre maison : des espaces en lien avec le mouvement, l’élan, l’avenir. Un garage saturé peut révéler une peur de l’inconnu, un besoin de tout garder « au cas où », une difficulté à avancer avec confiance. Ces tensions peuvent parfois se traduire par des douleurs dans les jambes.
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Et puis, il y a toutes les pièces oubliées — la buanderie, le cellier, l’arrière-cuisine… Ces zones « utiles », mais souvent délaissées, peuvent symboliser une surcharge, un désinvestissement des « bras » de votre maison. Comme si vous étiez privé·e de ce qui vous soutient au quotidien.
Traiter la cause
Le désordre se déplace, il se répand à travers la maison.
Cette approche vous permet de mener une petite enquête, d’identifier la source du désordre, de découvrir par quel espace commencer votre désencombrement. Quelle est votre plus grande difficulté en ce moment ?
Je vous donne un exemple tout simple :
Mon fils a récemment vidé tous ses bacs de jeux dans sa chambre, frustré de ne pas retrouver un jouet que nous avions jeté depuis longtemps. Incapable de jouer dans le chaos qu’il venait de créer, il a commencé à déplacer ses jouets dans le couloir, puis du couloir aux pièces de vie…
👉 Si je m’étais contentée de “ranger la pièce de vie”, j’aurais traité le symptôme – pas la source.
La source de ce désordre se trouve dans la chambre de mon enfant : cela peut venir de l’accumulation de jouets, d’un système de rangement inadapté, trop complexe, d’une difficulté pour lui à ranger, ou encore d’un manque de communication de ma part quant au destin tragique des jouets cassés et irréparables.
C’est ce que fait un home organiser, au fond. Il ne range pas simplement des objets : il vous aide à chercher l’origine du déséquilibre.
Le Docteur House de la maison examine, établit un diagnostic, propose un traitement, et ajuste si nécessaire.
Notre maison parle de nous
Il y a eu d’autres moments révélateurs chez moi.
Pendant longtemps, la chambre de mon compagnon était un espace saturé. Un vrai fourre-tout, avec des cartons empilés, des affaires non triées. Une pièce dans laquelle il était impossible de se reposer, de se sentir bien.
Et je ne comprenais pas. Je ne comprenais pas pourquoi il « ne voyait pas » ce chaos.
Avec le temps, en observant, en écoutant, j’ai compris qu’il y avait là quelque chose de bien plus profond : une question d’estime.
Comme s’il pensait inconsciemment qu’il ne méritait pas mieux.
Comme si ce désordre était devenu normal.
Votre maison est le reflet de votre intimité.
Elle ne ment pas. Elle reflète ce que vous traversez.
Une maison qui guérit
Ce qui est plutôt chouette, c’est que ce que vous êtes à l’instant, ce que vous vivez, impacte votre maison, son organisation. Mais à l’inverse, ce qu’il se passe dans votre maison impacte aussi qui vous êtes.
En prenant soin de votre maison, vous vous soignez.
On allège le corps, l’esprit.
On se reconnecte à ce qui compte, à ce qui soutient.
C’est ce que je vis.
C’est aussi ce que j’observe chez mes client·es.
Que dit votre maison ?
Je vous invite à prendre un moment. Un vrai moment d’introspection.
Et à vous poser ces quelques questions :
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Comment vous sentez-vous dans chaque pièce de votre maison ?
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Y a-t-il un endroit que vous évitez systématiquement ?
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Que dit votre maison de vous ?
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Est-ce que votre maison vous aide à vous ressourcer… ou vous fatigue-t-elle encore davantage ?
Il n’y a pas de bonne ou de mauvaise réponse.
Juste des signaux, des ressentis.
Et peut-être une petite graine de changement à semer.
Vous n’avez pas besoin d’en faire plus.
Juste de faire autrement.
À très bientôt,
Alix 🌙
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